Prénom : Michaël dit « Mickey »
Âge : 53 ans.
État civil : Marié une seule fois, père d’une fille, Jennifer.
Profession : Inspecteur de police, section criminelle, Commissariat du 9ième District, New-York, USA.
Parcours : né le 26 octobre 1965 à Brooklyn, NY.
Jeunesse à Brooklyn. Scolarité médiocre. Pas de condamnation connue.
A 18 ans, s’engage dans l’Armée Américaine – Infanterie. Obtient le grade de Sergent.
Mission en Somalie en 1992, trois missions en Afghanistan en 1994, 1997 et 2000.
Démissionne de l’Armée Américaine en 2002 pour s’engager dans la police de New-York.
Adresse actuelle : Fulton Street, 1523B, 1er étage, Brooklyn, NY.
Addictions : Alcool (particulièrement le Jack), cocaïne. Il fut dépendant de l’opium à son retour d’Afghanistan.
Goûts et passions : les costumes « Valentino Taylor », les cigarettes Florida, les briquets Zippo Ice Black, les Dodge Charger, Depeche Mode, Marilyn Manson, The Walking Dead.
Amis : Kostas (restaurateur grec à Manhattan), Lady Sugar (prostituée installée à Bay Ridge (Brooklyn), confidente de Mickey), Harvey, son coéquipier.
Supérieur hiérarchique : Le Commissaire Armstrong.
Chanson préférée de l'inspecteur Baldessari:
https://www.youtube.com/watch?v=Ypkv0HeUvTc
Chanson préférée de l'inspecteur Baldessari:
https://www.youtube.com/watch?v=Ypkv0HeUvTc
Avertissement : tout ce qui suit ici est faux, tout est fiction, tiré de l’imagination de son auteur. Rien ne peut servir d’exemple. Les noms, les lieux et les situations sont imaginaires. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé n’est que pure coïncidence. Pour un public adulte et averti.
L’inspecteur Baldessari est un flic corrompu, trop dépendant du Jack, des bombasses et de la coke. Par de fausses preuves, il a tenté en vain de faire tomber le milliardaire et énigmatique « Monsieur Karadine ». La vengeance de ce connard contre l’inspecteur sera d’une violence inouïe.
Mickey Baldessari doit donc faire face à un putain d’ennemi, le plus inédit de sa carrière : Karadine, un mec que personne ne connait mais qui, telle une araignée, a su se créer un réseau de complices dans New York, le lieu de l’action.
Sur qui Baldessari peut-il encore se reposer ? Qui sont ses alliés ? Où sont ses ennemis ?
L’esprit tordu du milliardaire ne cherchera plus qu’à ruiner la vie de Mickey. Et l’inspecteur Baldessari devra bien des fois se montrer injuste, tyrannique et provocant face à un monstre aussi terrible que lui-même : la réalité est devenue inhumaine.
Violent, vulgaire et sexiste, ce roman tente d’explorer les abîmes les plus profonds de la méchanceté. C’est une véritable foire aux dégueulasses, un monde composé de faux-culs, de putes, de bourges à la ramasse. Et, dans ce merdier, quelqu’un a-t-il encore un peu de morale ?
Un polar glauque et psychologique, une aventure crasseuse par-delà le bien et le mal.
Á partir d’une histoire fausse.
Pour un public adulte et averti.
295 pages. 9 euros. Disponible sur Amazon à partir du 19 mai 1019.
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BANDE ANNONCE DE LA FOIRE AUX DÉGUEULASSES 1
Histoire courte.
– « Putain, qu’est-ce qu’on se les gèle ! »
s’exclame l’inspecteur Baldessari au volant de sa Dodge Charger garée illicitement.
- « Ouais, c’est pas faux… lui répond Warren allumant
une nouvelle cigarette.
- Tu crois qu’il sortira un jour de cette conne de
discothèque ? »
Mickey Baldessari regarde pour la millième fois en direction
de l’entrée du Tennessee Club espérant voir enfin apparaître Jo Truman, alias
« Le French », un mac notoire avec trois crimes sur le dos.
- « Il sort, on le coffre et je vais me
coucher… Voilà un bon plan pour la nuit. J’en ai ras-le-cul de filer des
enflures dans son genre… » déclare Warren comme pour lui-même.
- « Eh, oui… C’est notre boulot qui veut ça… Moi, je me
ferais bien une bouteille de Jack, il y a un Night-Shop pas loin, juste au bout
de la rue… J’y vais. Tu ne veux rien ?
- Ne t’éloigne pas trop, Mickey. On ne sait jamais !
- T’inquiètes ! J’en ai pour dix minutes ! »
Mickey sort de la Dodge et disparaît dans la nuit. Après
quelques minutes, Warren, seul, se fait chier dans la voiture. Il allume la
radio et tombe sur la retransmission de la finale du Super Bowl, les England
Patriots contre les L.A. Rams. Entendant la voix enfiévrée des commentateurs,
il réagit au quart de tour.
- « Vas-y, vas-y, fonce ! » gueule-t-il tout
seul dans l’habitacle du véhicule, s’adressant à des joueurs évoluant à
plusieurs centaines de kilomètres de lui. Dans son énervement, il frappe le
tableau de bord de son poing et lève les bras au plafond à chaque point gagné par
L.A. Il s’agite et trépigne, il crie et hurle à chaque commentaire. C’est vrai,
Warren a le foot dans la peau.
Pendant ce temps, à vingt mètres, Jo Truman sort de la
discothèque entouré de deux putes le tenant par les épaules. Ils rigolent, les
filles se font remarquer. Ils longent le trottoir lentement et montent dans une
bagnole garée à coté de la Dodge des flics. Jo Truman démarre et la voiture s’efface
dans la circulation de NY.
Warren est tellement heureux que les L.A Rams vont
probablement gagner le Super Bowl cette année. Il est ravi. Il en pleurerait
presque.
C’est alors que Mickey Baldessari revient avec sa bouteille
de Jack. Il monte dans la voiture et demande à Warren :
- Tu n’as rien remarqué pendant mon absence ? Le mac est
toujours à l’intérieur ? »
FIN.
La sonnerie retentit. Mickey va ouvrir. Un livreur, un colis
sous le bras.
« Monsieur Baldessari ? Un paquet pour
vous ! »
Il lui file dix
dollars et referme la porte. Il déchire le petit emballage. Dedans, un livre
accompagné d’une très belle carte de visite.
« Désolée, je ne pourrai pas m’amuser avec toi ce soir.
Voilà un livre pour te consoler. Scarlett »
« Merde, merde et remerde ! La garce ! »
s’exclame l’inspecteur, seul, au milieu de son salon. « Quel foutage de
gueule ! Un quoi ? Un livre ? Mais pourquoi elle me fait
parvenir un livre ??? »
Il se prend un Jack et allume une Florida. Il tourne dans son
salon comme un hamster dans sa cage.
« Putain, j’aurais jamais cru qu’elle me poserait un
lapin… Et elle m’envoie un bouquin… »
Il finit par s’asseoir dans le divan, celui-là même où il
devait s’amuser avec Scarlett.
« Je me fais déjà chier et la soirée n’est même pas
encore commencée… » Il regarde distraitement par la fenêtre, il pleut, de
ce fin crachin que l’on ne rencontre qu’à NY les soirs de février. Puis, l’idée
lui vient de prendre le livre. « Du côté de chez Swann ». Il ouvre la
première page. « Longtemps, je me suis couché de bonne heure. »
« Quoi ? en voilà une connerie !, se dit-il
pour lui-même. Se coucher de bonne heure, ça ne m’est jamais arrivé… Et le mec,
il écrit un bouquin pour dire ça ? Les intellos, je te jure, que ça à
foutre… » Il referme le livre et le
jette sur la table basse. Il prend la télécommande et allume la télé. C’est aujourd’hui
la finale du Super Bowl. Très vite, il est captivé par les joueurs qui évoluent
sur le terrain et se rentrent dedans. Mickey Baldessari s’agite dans tous les
sens frappant de son poing l’accoudoir de son divan. Il crie et il siffle, envoûté
par le match. Et voilà la mi-temps et les pubs. Il se resserre un Jack. Son
énervement se relâche. Mais dans un recoin dans sa tête, il y a une phrase qui
résonne comme un tambour.
« Longtemps, je me suis couché de bonne heure… »
Petites histoires de la vie de l'inspecteur Baldessari.
Sandy n’est pas là.
Dimanche
aprème. L’inspecteur Baldessari est chez lui, en repos. Il se resserre un
double Jack.
« C’est
vrai que je me fais chier un peu sur les bords… », constate-t-il. Et en
plus, Sandy ne passera finalement pas. Ils auraient pu bien s’amuser. Sandy
sait faire plein de choses inédites.
Il
prend son portable et s’allume une
Florida.
« Bon,
si c’est comme ça, j’irais bien faire un tour sur You Porn, histoire de repousser la soirée… Car, il faut quand même
bien se le dire, tous les dimanches soir du monde sont dégueulasses… »
Souvenirs afghans.
L’inspecteur
Baldessari prend un yellow cab pour rejoindre Brooklyn. Le chauffeur est jeune,
moustachu et très poli malgré un accent redoutable. C’est un Paki. Il règne une
ambiance spicy dans l’habitacle, un mélange de poulet froid, de curry et de
cumin. La radio déblatère un morceau de Fat Ali Khan. Mickey Baldessari et le
chauffeur ne se disent rien. Il est concentré sur la route et râle, pour lui-même,
sur les embouteillages. Mickey regarde distraitement par la fenêtre. Il pleut,
de cette fine grisaille qu’on ne rencontre qu’à NY à la fin de l’automne.
La
musique qui hurle l’emmène lentement. Baldessari se souvient. Oui, il se
souvient de l’Afghanistan, il y a vingt ans déjà. Ou plus. Ce petit village qu’ils
avaient investi. Comment déjà ? Ses hommes gueulaient, les autochtones se
défendaient en faisant de grands gestes et les gosses chialaient. Personne
comprenait personne. Un beau bordel, il fallait le dire. Oui, Mickey se
souvient. Mais il est arrivé à destination. Il règle le chauffeur. Il sort du
Cab et regarde à gauche et à droite. Il allume une Florida. Toujours cette
putain de pluie. Il voit au loin un bar, un bon moyen de noyer ses souvenirs
dans une bonne bouteille de Jack.
Le bar coyote.
L’inspecteur
Baldessari pousse la porte du « Betty’s Girls ». C’est un bar coyote
comme il y en a beaucoup à NY et encore plus aux States. Il se faufile dans la
clientèle, assidue en cette fin de soirée. Beaufs, marins ou bureaucrates. Il
se rend au comptoir. Une forte odeur de bière, de Whisky et d’hommes parfume le
lieu. Quatre filles presque à poil dansent sur le comptoir se trémoussant
autour de barres de maintien. Gestes aguicheurs, strings et chapeaux de
cow-boy. La zique gueule à tue-tête couvrant les rires et les cris de joie, les
disputes aussi.
Le
serveur reconnaît Baldessari et le sert sans attente. Un double Jack on The Rock, va sans dire. Mickey
sort son paquet de Florida et son Zippo Ice Black. Il allume une cigarette
pendant qu’une des danseuses se déhanche devant lui en se malaxant les nibars. Elle
lui fait de grands sourires et se lèche les lèvres. Elle se retourne et lui dévoile
un cul à vous faire renoncer au Paradis.
Baldessari
vide son verre et fait un signe de la main. Elle se baisse en pliant les
genoux. Sa culotte pailletée bleue est à la hauteur de Mickey. Il y glisse un
billet de cinquante dollars. Mickey s’adresse alors au serveur et lui demande
où est Donia. Il ne sait pas, il ne l’a pas vu, il ne la reverra plus. L’inspecteur
n’insiste pas et se tire de ce putain de bar. Refermant la porte, il se dit pour
lui-même « pauvre gosse ».
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